1.Une prudence excessive
Les études semblent montrer que les entreprises qui réussissent le mieux sont celles qui mettent en place des stratégies audacieuses, voire de rupture.
2.La peur de l’inconnu
Parfois l’information manque, ce qui peut engendrer un certain repli sur soi. D’où l’importance de dissiper l’inconnu en brossant un tableau (documenté) de ce que pourrait être l’avenir de l’entreprise.
3.La dilution des initiatives
Qui trop embrasse mal étreint. Plutôt que de multiplier les initiatives au risque de diluer le budget et les résultats, il faut privilégier les initiatives centrées sur les besoins des consommateurs et qui peuvent avoir le plus gros impact.
4.Manquer de budget
Les coûts d’une transformation peuvent augmenter plus vite que les revenus qu’elle génère, au moins dans un premier temps. Pour ne pas se retrouver dans le rouge, il faut identifier les initiatives qui permettront les « quick wins » en ménageant le budget.
5.Le manque de talent
Qui dit transformation numérique dit nouvelles compétences. Trop souvent les entreprises qui se lancent dans le processus estiment mal la présence (ou l’absence) des talents nécessaires pour mener à bien ce changement. Identifier ce qui doit être accompli facilitera le sourcing à l’externe ou le développement de compétences en interne. Le recrutement dès l’université peut aussi être envisagé : les jeunes recrues sont souvent des accélérateurs de changement. C’est aussi une bonne façon d’anticiper le roulement des équipes et d’intégrer de nouvelles façons de faire.
6.Le manque de discipline
Pour éviter la dispersion des équipes et de l’efficacité, les gestionnaires doivent sans cesse identifier la valeur ajoutée et les indicateurs de performance associés pour en assurer un suivi objectif et transparent.
7.Arrêter d’apprendre
Il est primordial de favoriser l’expérimentation, afin de transformer les échecs en leçons pour s’améliorer (et non punir) et devenir plus créatif.
8.La lassitude du changement
Certains changements, de par leur ampleur, peuvent avoir pour effet de submerger les équipes et de créer une espèce de fatigue du changement. Pour l’éviter, charge aux gestionnaires de découper ledit changement en sous-projets plus petits, avec des jalons réguliers de façon à générer un sentiment d’accomplissement.
9.Faire cavalier seul
L’entreprise évolue dans un écosystème incluant partenaires, prestataires, clients… qui peuvent être mis à contribution pour avoir une meilleure compréhension du marché et des besoins.
10.Prendre son temps
Le marché change toujours plus vite qu’on ne pense, au risque de laisser filer des opportunités de revenus. D’où l’importance d’automatiser ce qui peut l’être, en particulier si c’est répétitif et à faible valeur ajoutée. Cela fait gagner du temps de cerveau qui pourra être mieux utilisé. Intégrer l’agilité dans le cycle des produits et des projets permet également de réagir plus vite et donc mieux.
Se transformer c’est toujours un défi. Heureusement les solutions et accompagnements existent.
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(source : A CEO guide for avoiding the ten traps that derail digital transformations – McKinsey Digital)
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